Au programme du deuxième jour : prendre de la hauteur au Mount-Faber via le cable-car et balade le long du Southern Ridges Walk (de Mt-Faber à Hort Park via Henderson Waves) pour admirer le vrai Singapour, celui des buildings à perte de vue, et visiter la Singapore City Gallery qui retrace la success-story de la ville. Bien que le programme semble alléchant, ce fût un sacré échec!!! Le haze nous empêchait de voir à plus de 100 mètres, le cable-car réputé pour sa vue sur le port et les containers était hors de prix et lorsque nous sommes arrivés à la Gallery en fin d'après-midi, celle-ci venait de fermer ses portes. Nous avons donc passé la journée où nous ne voulions absolument pas aller (surtout JC) : l'île de Santosa. Parc d'attraction géant, prix exhorbitants et piège à touristes (en plus nous étions prévenus) nous nous sommes perdus dans ce parc gigantesque pour la journée.
Heureusement nous avons terminé la journée sur un très bonne note : le somptueux jeu d'eau, de sons et de lumière du Bayfront (2 fois par jour en fin de journée).
Jour 3 : Nous avons débuté la journée par un solide brunch et une balade digestive dans le quartier hype de Tiong Bahru en compagnie de Marie-Charlotte et de Max. Avant le retour vers Jakarta, nous sommes montés au sommet du Pinnacle@Duxton, une plateforme reliant le sommet de 7 tours de plus de 50 étages formant un skybridge de plus de 500 mètres de long. L'accès est ouvert au public pour la modique somme de 5 $ singapouriens/par personne (1 SGD = 0,66 €).
Petite déception : à cause du HAZE, nous n'avons pas pu profiter des magnifiques vues vertigineuses qu'offrent les plus hauts buildings du centre de Singapour (le Marina Bay Sands et 1-altitude entre autres). Le haze est causé par les feux de forêts en Indonésie sur les îles de Sumatra et de Kalimantan (ou Bornéo). La Malaysie et Singapour souffrent beaucoup des fumées qui émanent de ces feux. Ces incendies criminels sont instigués par les compagnies de production d'huile de palme qui, par cette méthode, étendent leurs surfaces de plantations à moindre coût. Ce désastre écologique n'est, à mon sens, pas assez relaté dans la presse. Je vous laisse faire vos recherches...
Voici comment certaines autorités Indonésiennes réagissent au critiques singapouriennnes : “For 11 months, they enjoyed nice air from Indonesia and they never thanked us. They have suffered because of the haze for one month and they get upset.” (Vice-Président Jusuf Kalla).
Voilà, vous avez eu un bref aperçu de notre visite à Singapour... mais nous y retournerons certainement bientôt pour découvrir ce que nous n'avons pas encore eu l'occassion de faire!